Le corps meurtri...

20 juillet 2010, minuit dix: Thera perdit un rôdeur pour en regagner un plus tard, celui qui fut entraîné par Zarghan.

Zarghan le Chasseur était perdu dans la mêlée aux côtés de Byfrost, Arreat et Jarrah. Nathaniel lui enfonça son sabre dans la colonne vertébrale et plusieurs mages l'ensevelirent d'un furieux blizzard. Zarghan tomba et son corps fut profané par Fornax afin d'être relevé en zombie. Le prêtre de Zorak lui ordonna d'attaquer Arreat et Jarrah que Melfice garda en vie cette nuit-là. Après quoi, Zarghan ne se relèvera jamais.

Néanmoins, une rumeur circulait en Hechna, à propos des druides du temps. Ces druides avaient la possibilité de voir le passé, le présent et le futur, mais l'ensemble de leurs pouvoirs étaient inconnus de tous. On sait que la résurrection était contre-nature, ainsi Zarghan ne pouvait être ressucité aussi facilement. Mais il y avait peut-être un moyen d'agir sur le passé afin de changer les choses. Contre-nature? Le temps existait avant la création de Thera, peut-être... Mais cela ramènerait-il Zarghan?

Nous sommes en hivernal, deux années plus tard, et le corps de Zarghan gisait toujours au même endroit. L'herbe avait poussé autour, dissimulant son cadavre, mais fut découvert par un paysan qui défrichait la terre à ce moment-là...

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L'homme qui défrichais lentement le terrain devant lui sentit son râteau frapper quelque chose de mou, 'il s'approcha tranquilement et vit le corps d'un jeune guerrier qui reposait paisiblement dans les hautes herbes

-Mais merde... ÉLORA VIENT VITE! cria t'il a sa femme, avant de jeter son regard sur le corps une fois de plus

Il s'approcha et retourna le cadavre. Il ne savais pas il était là depuis combien de temps mais le corps venait de commencer à pourrir

-Mais qu'es qu'il y a encore? Tu voit pas que... Pour tout les dieux, est un corps? Dit t'elle en pointant l'homme au sol

-Oui... que les dieux aients son âme dit t'il à son tour en enlevant son chapeau

Le corps de Zarghan avait déjà commencé à pourrir. Les vers avaient commencé à se repaître de ses chairs, son armure était couverte de pourriture, ses épées étaient rouillées, son arc débandé, ses flèches pourries. Il était couché sur le ventre, les yeux encore ouverts.

La senteur suivait les grés du vent...